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Pourquoi j’arrête la neuro-ophtalmologie ?

Ce n’est pas une diminution de mon engagement médical, ce temps est réorienté vers la strabologie.

Si vous ne savez pas en quoi consiste la neuro-ophtalmologie, commencez par lire des exemples de cas cliniques ici.

Un examen neuro-ophtalmologique permet d'éviter des hospitalisations, des examens superflus, et surtout des handicaps. Il détermine les investigations pertinentes, menant au diagnostic et  au traitement approprié.

C’est une spécialité exigeante,  à responsabilité très élevée. Chaque consultation conduit à une cascade de correspondances électroniques. Tout ce qui est récent est urgent et en raison du très faible nombre de neuro-ophtalmologistes. Les pouvoirs publics sont les coupables de cette situation, mais cela ne m’empêche pas de ressentir une responsabilité chaque fois que je ne peux pas recevoir un patient dans le délai optimal. L’arbitrage en vie privée et délai optimal est quotidien.

La médecine, et plus encore la neuro-ophtalmologie, requièrent une compétence, une motivation, un engagement et un dévouement sans faille. Pourtant, face à l'attitude méprisante des pouvoirs publics qui affecte une valeur zéro à la réflexion médicale, continuer dans cette voie reviendrait à tolérer un harcèlement moral persistant. Il en serait autrement si la l’Assurance maladie cessait d’afficher que la valeur de la consultation de neuro-ophtalmologie est de 23€ et que le médecin « dépasse ».



J’ai la chance d’être en secteur 2 non OPTAM : je fixe librement mes honoraires qui sont donc indépendants des décisions des pouvoirs publics. Je n’ai aucune demande concernant mes honoraires (contrairement aux honoraires des médecins en secteur 1, scandaleusement bas), mais le mépris des pouvoirs publics pour les patients et pour la médecine a déjà mis à terre notre système de santé, et le pire est à venir (1/3 des médecins exerçant actuellement en Il-de-France aura pris sa retraite et cessé toute activité médicale d’ici 5 ans.

La dégradation du système de Santé est organisée en pleine conscience par les pouvoirs publics. Ceux-ci n’œuvrent qu’à améliorer l’apparence d’accès aux soins, bien plus importante à leurs yeux que les soins réels, car  leur but est carriériste et électoraliste.   Et ceux qui ont déjà mis l’hôpital à terre (cf le député Valletoux) prétendent sauver la médecine libérale aujourd’hui, quand seul compte leur intérêt personnel. Les ressources dépensées pour améliorer l’apparence d’accès aux soins sont prélevées au détriment des soins réels.

Je poursuis mon exercice de la strabologie et de l’ophtalmologie générale.